19 décembre 2008
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Nous vous recommandons l'achat de ce livre, pour tous ceux amateurs de peinture ou pas, croyants ou non, qui souhaiteraient percer le mystère de l'icône.
Une belle lecture pour Noël
Je vous invite également à visiter le très interessant site de l'auteur:
http://pagesperso-orange.fr/alain.dufourcq/ sur lequel vous pourrez commander ce livre mais également partager ses réflexions sur l'art, découvrir son atelier et ses oeuvres.
Une discipline spirituelle et une technique immuable
156 pages couleurs, 250 document, : illustrations, photos et 18 Icônes réalisées par l'auteur
Ci-dessous : texte de 4ème de couverture
- Ce traité, prenant pour base la technique la plus précise, la plus didactique qui soit - telle qu'elle se transmet de maître à éléve depuis la nuit des temps - développe simultanément, une réflexion quelque peu délaissée, sur un aspect fondamental de cette discipline : la fonction ontologique de l'Art Sacré. Pour l'exprimer plus simplement, la Connaissance de l'Être. Il s'agit de mettre en évidence, comment la quête de l'iconographe, s'inscrivant dans un registre très particulier, lui ouvre la Voie d'une réalisation spirituelle effective. Cette Voiereste cependant très discrète. L'Église Orthodoxe le confirme, en même temps qu'elle atteste du Ministère de l'iconographe.
- Ainsi tout le processus de réalisation de l'Icône impose à celui-ci, une compréhension des gestes qu'il pose et du sens de ce langage codifié et précis, dans la mise en Ïuvre de cette cursive méditation. Icône après Icône, cette compréhension (prière), cette opération, doit modifier le regard (intérieur) de l'artiste. Cette modification ne s'explique pas, elle s'opère dans la discrétion.
- De la préparation de la planche, jusqu'à l'onction, cette dernière étape, signifiée par le nom calligraphié en rouge, l'Ïuvre doit constituer le lieu de convergence de la Louange et de la Miséricorde. Ce double mouvement s'effectue dans l'intimité du labeur et passe par ce mystérieux dialogue que le peintre entretient avec son double... en son propre désert.
- L'iconographe est témoin !
- C'est aussi ce qui impose, nous ne le soulignerons jamais assez, cette exigence de qualité exprimée en ces termes : humilité, respect de la tradition, lucidité, intelligence, générosité dans le labeur ... noblesse du dessin, sobriété des harmonies, subtilité et dignité des couleurs, etc...
- C'est de tout cela dont il est question dans ce TRAITÉ.
- Nous laissons le dernier mot à Léonard de Vinci :
- « Notre Art explique les mystères et rend simples et sensibles les dogmes obscurs. Le théologien n'en finit pas d'exprimer la Vierge-Mère. Si nous la peignons, tout le monde la comprend et l'honore. Et cependant aucun de notre corporation n'a été canonisé, pas même Fra Angélico ! »